HUARAZ

par | Sep 21, 2017 | Pérou | 4 commentaires

Mardi 12 septembre 2017, nous arrivons à 5h30 à destination et sommes emmenés directement à notre hospedaje (petit hôtel pas cher dans lequel une cuisine est à disposition) par Edgar, un rabatteur pour un hôtel encore peu connu , qui vient d’ouvrir. Du coup, on se retape un petit somme réparateur ! L’accueil d’Ester, la propriétaire des lieux, est très sympa. L’après-midi sera consacré à la recherche de matériel de montagne dans le but de préparer le trek de Santa Cruz. Comme c’est trop cher (petit sac de 18l à l’équivalent de 100€), nous n’achèterons rien ! Nous faisons ensuite le tour des agences pour connaître le prix du trek de Santa Cruz et celui-ci varie beaucoup (de 400S à 775S!). Le soir, Edgar repasse à notre hôtel et nous propose le trek de Santa Cruz à 330S.

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Mercredi 13 septembre 2017, nous partons en bus en direction de la lagune de Wilcacocha qui sera notre première rando d’acclimatation.

Nous y sommes en un petit quart d’heure et une pente bien raide nous accueille dès le début. Il faut suivre les flèches bleues ce que personne ne nous avait dit !! Il faut traverser un village d’adobe (mélange de terre et de paille) qui s’étend de mi-chemin jusqu’au sommet et qui est en train d’être raccordé à l’eau de ville !

La montée était annoncée en 2h mais nous ferons les 600m de dénivelé en 1h30, sans trop de difficulté ! Il faut dire que la lagune n’est qu’à 3750m d’altitude. Elle est petite et ne présente pas de particularité à part celle d’offrir un superbe panorama sur la cordillère blanche. Malheureusement, le temps est nuageux et ne se découvrira que très peu sur les sommets enneigés..

Des villageois travaillent dans les champs : Ils fauchent le blé à la main puis séparent le grain de la paille en lançant les épis en l’air. Les grains tombent sur une bâche alors que les brins de paille sont poussés plus loin par le vent. Des femmes regroupent alors le blé sur la bâche.

Jeudi 14 septembre 2017, c’est à 5h30 que le collectivo passe nous prendre pour nous emmener jusqu’au départ de la laguna 69 en 3h environ.

Un arrêt à une première lagune sur le chemin, la laguna Chinancocha, nous permet d’admirer ses eaux turquoises bordées de Quenuas, des arbres avec de une écorce rouge qui semble pouvoir « s’éplucher » facilement. Une autre plus petit, Orconcocha, se situe juste au-dessus.

Arrivés au départ de notre journée de rando, nous commençons par une courte descente puis un long plat pour nous échauffer tranquillement. L’ascension prend 3h, il y a 750m de dénivelé et il faut monter à 4650m ce qui n’est pas forcément très facile. Je suis vraiment en difficulté dans les derniers mètres et j’arrive péniblement à destination. Une personne de notre groupe ne pourra faire l’ascension ce qui arrive régulièrement vue l’altitude élevée. Par contre, l’effort vaut la peine car c’est une lagune turquoise et de magnifiques glaciers qui nous attendent en haut. Les sommets alentour et notamment celui de Chacraraju qui domine la lagune 69 de ses 6112m sont vertigineux. Nous avons donc battu notre record d’altitude  !! Après avoir mangé notre pique-nique, il est temps de redescendre (2h environ) avant de rentrer en collectivo ce qui nous amène vers 18h30 à Huaraz

Vendredi 15 septembre 2017, nous partons en direction du glacier Pastoruri, en bus cette fois ce qui est plus confortable notamment pour la partie « piste » de notre trajet. En effet, a chacun de nos (longs) déplacement, nous faisons la moitié environ sur des pistes plutôt défoncées et sommes vraiment beaucoup secoués, surtout en collectivo ! Un premier arrêt dans un restaurant nous permet de prendre un maté au coca en prévision de l’altitude à venir. Plus loin, c’est à une source d’eau naturelle gazeuse que nous faisons une halte

Encore plus loin, ce sont des Puya raimondii que nous pourrons photographier. Il s’agit de plantes qui vivent entre 70 et 100 ans et meurent après leur unique floraison. Elles peuvent mesurer jusqu’à 3m de haut avec une hampe florale qui peut atteindre 9m  et sont malheureusement en danger… Juste à côté, une toute petite lagune, la lagune aux sept couleurs, doit son nom aux reflets dus à sa profondeur de 4 à 7m. Après un stationnement rapide devant des peintures rupestre, nous atteignons enfin notre destination.

Nous partons de 4800m et devons donc monter à 5000m. Des chevaux sont proposés aux personnes qui sont le plus en difficulté. Il ne fait toujours pas beau et nous progressons sous une fine pluie qui se transforme en neige pendant notre montée jusqu’au glacier, qui est malheureusement en recul chaque année,  ! Notre record est de nouveau battu mais cette fois-ci, l’effort était vraiment court (1h environ).

Sur le chemin du retour, le ciel se dégage enfin et nous pouvons admirer de superbes paysages.

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