GALAPAGOS-ISABELA (Partie 2)

par | Août 11, 2017 | Équateur | 4 commentaires

Lundi 7 août 2017, le volcan de la Sierra Negra (1124m), un des volcans les plus actifs de l’archipel et dont la dernière éruption date de 2005, nous attend. Une voiture vient nous chercher à l’auberge de jeunesse et nous conduit au départ de notre randonnée de 16km qui commence dans les nuages. Après 4 km sur un chemin de terre bordé de « Waba » (arbre introduit par l’homme et qui colonise l’île en menaçant les espèces natives), le premier point de vue est encore très brumeux…Déception !! Mais en quelques minutes, le ciel se découvre, nous offrant une belle vue sur le troisième plus grand cratère au monde (10 km de diamètre) ! Notre guide, Edwin, nous donne pleins d’informations mais en anglais et espagnol. Du coup on ne vous les redonne pas hein ? ? Une certitude, c’est que les petites pierres sur lesquelles nous marchons sont en lapilli (fragments de lave très légers)

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Mardi 8 août 2017, Los Tuneles (l’attraction phare d’Isabela) nous attendent. Après un trajet de 3/4h en bateau, celui-ci accoste dans une petite crique. Nous sommes au milieu de tunnels de lave formant un véritable labyrinthe naturel avec des arches de partout

Le guide nous emmène ensuite au-dessus d’un couloir d’eau et plus de 20 tortues l’empruntent sous nos yeux en quelques minutes ! Elles se rendent dans un petit lac intérieur pour se reposer en toute sécurité, les requins, leur principal prédateur, ne pouvant les attaquer à cet endroit. Dans un autre couloir, une otarie nage paisiblement. Il est temps de se jeter à l’eau avec nos combinaisons et nos masques. Une raie et une tortue se laissent admirer et le spectacle des tunnels est très sympa.

Eduardo, notre guide, nous emmène à pieds près de fous à pieds bleus. Il y a là un oisillon de 3 semaines et un plus grand de 2 mois et demi. Eduardo nous apprend que la femelle pond deux œufs qui éclosent à 2 semaines d’écart. Du coup, l’oisillon le plus vieux mange toute la nourriture et le plus jeune meure. Donc tous les fous que nous voyons ont tué leur frère dans le nid !! Ils sont dotés d’une poche qui se gonfle d’air au-dessus de leur bec et leur permet d’amortir le choc lors de leurs plongées qui peuvent atteindre 90 à 100 km/h. C’est exactement le même principe que l’airbag. L’homme à probablement copié la nature pour créer ce système de sécurité !

Le bateau nous emmène ensuite dans une autre crique et cette fois-ci, l’on peut dire qu’on a nagé avec les tortues !! Eduardo nous montre aussi un hippocampe et des requins ! Il y en a au moins 20 dans une grotte ! Hélène n’a même pas eu peur ! Et on ne vous parle pas aussi de tous les poissons de toutes les couleurs qui évoluent dans ces eaux du pacifique !! Le tour aura duré 5 heures et même si le prix (120$ par personne) nous paraît un peu excessif, nous avons assisté à un superbe spectacle…

Mercredi 9 août 2017, direction Los Tintoreras ! Un bateau nous emmène jusqu’au bord des îles qui sont juste en face de Puerto Villamil. La côte très rocheuse et accidentée abrite des pingouins et des fous à pieds bleus.

Une petite promenade à terre nous permet d’admirer le paysage très particulier de ces îles fait de petites roches volcaniques recouvertes sur une de leur face (côté sud) d’un lichen blanc. Des centaines d’iguanes de toutes tailles se prélassent sur les rochers. Comme il est tôt (9h30 environ), ils nous offrent le spectacle de leur plongée pour aller chercher de la nourriture, une algue verte. Dans un étroit corridor d’eau, notre guide, Luis, nous montre deux requins posés sur le sable.

Puis il est de nouveau temps de se jeter à l’eau un peu plus loin. Luis nous fait approcher des iguanes qui nagent jusqu’à. Des tortues se reposent au fond du lagon. Mais le plus extraordinaire nous attend lorsque surgit une otarie qui passe à toute vitesse à côté de nous, revient, repart, tout en roulant sur elle-même ! Elle me fonce dessus et s’arrête à 50cm de mon masque ! Elle va même s’amuser à attraper la queue d’un des iguanes, celui-ci appréciant moyennement, vu l’accélération de son allure. Par contre, elle semble s’amuser comme une folle avec lui comme avec nous et lorsque Luis nous appelle pour partir, c’est vraiment à regret que nous laissons notre compagne de jeu.

L’après-midi, c’est en vélo que nous rejoignons « el Muro de Las Lagrimas » situé à 7km de centre du village. Comme il ne nous reste que très peu d’argent, et qu’il n’y a pas de distributeur sur Isabela ☹, nous négocions 2h30 au lieu des 3 habituelles. Il faut donc faire vite ! Mais ce n’est pas si simple de faire du vélo sur du sable ! Il faut descendre de vélo et le pousser à plusieurs reprises…Par endroit, quelques tortues terrestres se reposent ou se nourrissent au bord du chemin.

El Muro de las Lagrimas ( le mur des larmes), long de 100 mètres, a été construit par des prisonniers dans des conditions inhumaines. Ce lieu chargé d’histoire et d’émotion est une colonie pénitentiaire où des prisonniers de toute sorte y compris de droit commun y ont été incarcérés de 1946 à 1959. Ils ont été obligés, au prix de beaucoup de leurs vies, de construire cet immense mur sans aucune utilité. Ensuite, un belvédère splendide sur toute la côte sud se mérite après la belle montée d’une sorte d’escalier.

Le retour se fait plus vite (ça descend). Pendant cette petite escapade à vélo, Hélène est tombée deux fois (normal) et moi pas (toujours normal) ! et en plus nous avons déraillé tous les deux !! Les vélos sont quand même rendus à l’heure malgré les aléas et mes mains couvertes de graisse !

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