Vendredi 29 /09/2017, nous arrivons à 6h à CUZCO (qui signifie en quechua nombril du monde), capitale de l’empire Inca. Un rabatteur nous propose un hôtel pas trop cher, le Puma Kuri, près du centre historique. A midi, on va manger dans un boui-boui sombre, qui ne sent pas très bon et sans aucun touriste mais bondé de péruviens. Ce sera notre repas le moins cher depuis le début de notre voyage : 7 soles soit 2 euros pour nous deux !! Le soir par contre, comme c’est l’anniversaire d’Hélène, on cherche un bon resto, si possible faisant de la cuisine française. On en trouve un sur la plaza de armas, le Papillon dont le patron est un breton. On s’installe au balcon (ouvert) d’où on domine toute la place illuminée. On commence par un verre de vin et une bière artisanale. Hélène prend des tagliatelles aux légumes et moi du bœuf avec une sauce au bleu accompagné de ratatouille et de gratin dauphinois. C’est excellent !! On termine avec une mousse au chocolat et une tarte aux pomme avec une crème aux amandes. C’est la fête ! Il y a même un groupe qui vient faire de la musique péruvienne. Super.

Doté d’un grand talent militaire, il fut l’initiateur de l’expansion fulgurante du grand empire Inca. De plus il fut à l’origine de constructions emblématiques de l’architecture Inca : le célébrissime Machu Pichu, la forteresse de Sacsayhuaman sur les hauteurs de Cuzco et le Temple Qoricancha ( ou temple du soleil) qui était le lieu le plus sacré de l’empireIinca et dont les murs étaient recouverts d’or. C’est aussi sur cette place que fut écartelé Tupac Amaru, le dernier chef Inca en 1572 et que Tupac Amaru II fut exécuté plus de 2 siècles plus tard pour s’être rebellé contre les conquistadors. Juste avant de partir pour un tour en bus panoramique, une procession du patron San Jeronimo passe sur la place. Des hommes et des femmes portant des masques et tenant une bouteille de bière à la main dansent sur une musique rythmée.

Nous montons sur les hauteurs de Cuzco, sur le site de Sacsayhuaman où il ne reste que la base de la forteresse, les espagnols ayant utilisé les pierres pour construire les églises de la ville. Certaines pierres font 9 mètres de haut et 350 tonnes! Nous descendons ensuite du bus pour participer à une cérémonie chamanique, le rituel de la feuille de coca. On se place en rond et le chaman de 84 ans nous donne une feuille de coca à chacun. Il fait des incantations en direction de deux montagnes sacrées et jette un liquide par terre. Il nous donne alors un peu de parfum au jasmin qu’on doit se mettre sur tout le corps. Puis, il nous enlève le « mauvais sort » avec une brassée d’herbe. On se concentre sur un vœu et il compte ensuite jusqu’à 3 et on doit tous mettre notre feuille de coca à brûler dans un encensoir. C’était très sympa !